Moi-même,

Dimanche 20 décembre 7 20 /12 /Déc 22:30

Moi-même,

Il ne faut pas me donner des formules parce que moi je ne m’attends pas espérer. Ne me dites pas ce que vous espérez de moi, parce que moi, je suis mon cœur. Ne me faites pas être ce que je ne suis pas. Ne m’invitez pas à être pareil parce que franchement je suis différente. Je ne sais pas faire les choses à moitié, je ne sais pas vivre dans le mensonge, je ne sais pas voler avec les pieds par terre. Je suis moi-même, avec mes certitudes, mais peut-être je ne serais la même pour toujours. Vous êtes mes amours les plus compliqués et au même temps vous êtes le pêché qui me fait du bien. Nos jeux érotiques arrivent comme par explosion, sans avoir à parler d’eux-mêmes, arrivent, comme une histoire de quelqu’un qui a déjà écrit ce que vient. Mon grand vide est en moi, c’est ma place d’exister, ma sensualité est une grande volonté. J’ai besoin de me violenter jusqu’à ne sentir rien, jusqu’à avoir besoin de tout, et quand j’ai besoin je l’ai parce que je sais que je vais l’avoir. Mon exigence est de ma grandeur, mon vide est à ma mesure. Ce que j’ai ne m’appartient pas même si fait partie de ma vie. Tout ce que je suis m’a était prêter pour que je puisse le partager avec ceux que pour une raison ou autre entrent et sortent de ma vie. Personne ne traverse notre chemin par hasard et nous n’entrons dans la vie de quelqu’un sans aucune raison. On a tous beaucoup de choses à donner et à recevoir, nous avons beaucoup des choses à apprendre avec des bonnes et des mauvaises expériences. Il faut prendre les mauvaises choses de façon à penser à que si elles sont arrivés c’est parce quelque chose veut nous faire apprendre d’autres. Qu’elles sont arrivées pour une raison précise. Pas la peine de se lamenter pour ce qui est arrivée. De plus, à ne servir quoi que ce soit, ça va nous voiler les yeux pour pouvoir continuer le chemin. Je viens définitivement à l’encontre de mon monde, le monde qui est à l’intérieur de moi-même. J’écris pour me livrer de charge difficile d’être moi-même. À chaque mot mon cœur explose. J’écris afin de chercher la vorace intimité de ma vie. Tous les mots qui circulent ici viennent de mon cœur, parcourent mes veines et forgent mon silence. La partie la plus éphémère de moi-même c’est d’avoir la conscience de que moi-même j’existe et que tout mon exister consiste à ça, C’est étrange et plus étrange encore c’est de savoir que ma conscience me libère de mon existence. Je me regarde dans le miroir et je vois la femme que je suis. Je me vois de l’extérieur, je me fais une abstraction totale de que ce que j’étais et me réjouies de ce que je suis, et je brille. Finalement je suis devenu à être ce que suis avec toute ma fatalité !!!